Le Maroc jouit d’atouts naturels uniques et particuliers, des eaux de qualité et des sites adaptés à plusieurs techniques d’élevage, offrant ainsi une diversité de produits aquacoles, dont les principales espèces sont : Loup, Daurade, Maigre, Sériole, Sole, Turbot, Palourde, Ormeau, Moules, Coque, Coquille Saint-Jacques, Crevettes, Algues.
Les produits de l’aquaculture jouissent d’atouts qualitatifs et nutritifs remarquables. Ils sont élevés dans un milieu constamment surveillé, alimentés de façon contrôlée et récoltés par des méthodes spécifiques préservant la meilleure fraîcheur du produit sans rupture de la chaîne de froid.
L’aquaculture a démarré au Maroc depuis les années 50, lorsque l’élevage des huîtres a été lancé dans la lagune d’Oualidia, sur l'Atlantique au centre du Maroc.
Durant les années 80, l’activité a connu une nouvelle étape de croissance avec le début d’élevage d’espèces diversifiées au niveau de la lagune de Nador tel que le loup, la daurade, les crevettes et la palourde.
Pendant la décennie des années 90, de nouvelles fermes de production ont vu le jour avec de nouvelles techniques d’élevage comme les bassins à terre.
Depuis 2009, une nouvelle ère a commencé avec le lancement du Plan Halieutis, qui a identifié le développement de l’aquaculture comme relais de croissance du secteur halieutique marocain d’une part, et une bonne alternative pour la préservation des ressources marines d’autre part. Ainsi, l’Agence Nationale pour le Développement de l’Aquaculture (ANDA) a été créée en 2011 pour donner un nouveau souffle à la filière aquacole.
L’Agence Nationale pour le Développement de l’Aquaculture (ANDA) a pour mission de promouvoir le développement de l’aquaculture nationale.
L'ANDA est chargé de :
- Mettre en œuvre de la politique du gouvernement en matière d’aquaculture;
- Proposer des plans d’actions spécifiques en application des orientations données par la stratégie nationale du secteur halieutique et par le cadre réglementaire y afférent;
- Promouvoir les activités d’aquaculture et développer les échanges y afférent tant à l’export que dans le marché national.